Née en 1975, Stéphanie Hochet est l’auteur de neuf romans qui explorent avec audace les dérèglements humains. Elle a été chroniqueuse pour plusieurs journaux dont Muze, Libération, le Magazine des livres, le Jeudi du Luxembourg. Après un premier roman mordant sur le courrier féminin aux écrivains, Moutarde douce (Robert Laffont, 2001, Pocket, 2006) et trois romans aux éditions Stock, elle publie chez Fayard Je ne connais pas ma force (2007), récit des dérives idéologiques d’un adolescent atteint d’une tumeur, et Combat de l’amour et de la faim (2009, prix Des Lilas), traversée des États-Unis au début du XXe siècle aux côtés d’un aventurier de l’amour sans foi ni loi.

Elle reçoit ensuite le prix Thyde Monnier pour La Distribution des lumières (éd. Flammarion, 2010), roman sur les tentations dangereuses de l’adolescence, entre cruauté et candeur.

Après Les Éphémérides (éd. Rivages, 2012), récit pré-apocalyptique ensorcelant et énigmatique, elle questionne avec Sang d’encre (éd. des Busclats, 2013), la fascination d’un homme pour le tatouage.

Éléments bio-bibliographiques de novembre 2013