Les Petites Fugues 2015

Le festival vu par une bénévole

Tout commence au printemps.

Les Petites Fugues sont encore loin mais auteurs et textes nous sont présentés.
Dans le jardin de l’ISBA un pique-nique réunit les intervenantes, les représentants des lieux d’accueil, les bénévoles et le CRL.
Qui recevra qui ? qui accompagnera telle ou tel et où ? à suivre.

Quelques semaines après la rentrée des classes, les choses se précisent avec l’arrivée de la brochure et de l’affiche, dont on découvre couleurs et présentation.

À vos sacs et caddies, l’heure de la diffusion a sonné.
Le CRL est une ruche bruissante. Dans peu de temps, les abeilles seront dispersées dans toute la région.

Avec la chute des feuilles d’automne arrive la très attendue « feuille de route », guide d’une précision incroyable.
On se prépare à l’accueil de l’écrivain mais sur le quai de la gare ou dans le hall de l’hôtel, c’est toujours un peu la surprise et pas exactement la photo.
Commence une « petite fugue » dont les auteurs s’aperçoivent vite qu’elle ne signifie pas « petite balade » autour de Besançon. Un vrai voyage à travers paysages ensoleillés ou dans les brouillards et intempéries.

Émotion de l’accueil, de la découverte de la salle où souvent des panneaux, des dessins… évoquent les résonances qu’ont eues les livres. Les moments d’échanges ne sont jamais pareils. Ils témoignent de cette situation singulière où les expériences solitaires de la lecture et de l’écriture tentent de se dire, de se partager. Puis vient la détente, le moment convivial et le départ vers une autre destination.
Le soir, comme dans les contes, on guette lumière et chaleur du lieu d’accueil dans la nuit.

Après la constellation des rencontres itinérantes, les temps forts rassemblent. Quelques écrivains se retrouvent au cours d’une conversation qui préserve une certaine intimité alors que la salle est vaste et le public nombreux.
On retrouve l’équipe, les autres bénévoles, on se raconte nos fugues.
Un point final, en suspension …

Danièle Bodin, le 2 février 2016

Ça s'est passé en 2015